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Mon témoignage pour FemmExpat

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Mon témoignage complet sur mon expatriation à l'Ile Maurice pour FemmExpat publié en juillet 2024 : pourquoi Maurice, vie quotidienne, enfants, éducation, culture, loisirs...

Avide de nouveautés et de changements, Julie, consultante en gestion de projets et digital marketing, décide de déposer bagages à l’Ile Maurice en 2018 pour une durée indéterminée. Vivre à l’Ile Maurice : voici son avis, publié en juillet 2024 !

C’est comment, la vie à l’Ile Maurice ?

Arrivée à 2 avec mon mari, nous sommes désormais 4 + chien et chat. Je raconte mon expatriation et mon quotidien à travers mon blog FromParisToMoris.com et mes réseaux sociaux.

Je vais être honnête avec vous, l’Ile Maurice n’était pas dans ma liste de destinations au départ. Oui, je voulais m’expatrier mais j’avais plutôt pensé à des pays plus classiques quand on parle d’expatriation comme par exemple le Canada, l’Australie, Singapour ou encore la Suisse.

Pourquoi l’Ile Maurice 

L’Ile Maurice s’est présentée à mon mari dans un premier temps qui a eu une opportunité professionnelle. Lassés tous les deux de Paris et de son rythme effréné, nous avons sauté le pas en décrochant chacun un contrat de travail dans une entreprise locale avant même de nous y installer.

Destination connue pour les vacances, nous nous sommes bien évidemment renseignés pour nous assurer que la vie était également douce pour les expatriés. Je ne me doutais pas qu’il y avait autant de francophones (Français et Belges notamment) sur ce petit caillou perdu au milieu de l’Océan Indien qui compte moins d’1,3 millions d’habitants.

Ile Maurice : nos premières impressions

Vrai, les plages sont comme sur les cartes postales : la mer est bleu turquoise, il fait beau et chaud, très chaud.

Quasiment tout le monde parle Français à mon grand étonnement.

Le pays est moins moderne qu’en Europe, moins avancé en termes de technologie, d’écologie, d’e-commerce, de gestion de déchets et j’en passe. C’est l’occasion de tester enfin le concept du “slow-life”, prendre le temps de vivre. La gentillesse des Mauriciens n’est pas un mythe et je peux le voir tous les jours.

Il y a aussi l’envers du décor qu’on ne voit pas sur la carte postale :

  • la pollution : déchets un peu partout sur l’île et les nuages de fumée noire crachés par certains véhicules comme les bus,
  • les nombreux chiens errants, qui en réalité ne sont pas méchants,
  • un coût de la vie assez élevé (sur les produits importés),
  • des frais de scolarité et de santé à bien prendre en compte dans son budget.

Nous découvrons aussi la gastronomie locale avec ses mines bouillies, ses riz frits, les piments et autres gadjacks (snacks salés).

L’administration mauricienne n’est pas si différente que celle de la France, et il faut s’armer de patience notamment pour la délivrance de votre permis de résidence ou permis de travail.

Nous faisons vite la rencontre d’expatriés comme nous et petit à petit nous avons formé un cercle d’amis avec qui nous échangeons astuces et bons plans.

→ Je vous renvoie à mon article sur les choses à savoir avant de s’installer ici

La vie quotidienne à Maurice

Les Mauriciens adorent les centres commerciaux et il en pousse un peu partout sur l’île. On retrouve des enseignes qui nous sont familières de notre ancienne vie : Decathlon, Super U, Mango, la Foir’ Fouille, Gifi pour n’en citer que quelques-unes. On regrette Amazon Prime, Ikea et les formules “drive” des supermarchés mais on s’y fait.

Pour le logement, on fait appel aux agences pour trouver un bien qui nous corresponde : les loyers varient d’un endroit à l’autre mais ont bien augmenté depuis la fin du Covid et l’arrivée importante d’expatriés Français, Belges mais également Sud Africains ou encore Russes.

Au niveau du transport, il est très difficile de ne pas être véhiculé. Sans permis de conduire, les choses seront beaucoup plus compliquées. Et attention, on conduit à gauche, héritage de l’occupation anglaise. Pas d’inquiétude on s’y fait très vite, surtout avec une automatique. Par contre, pas d’Uber ici, il faudra avoir quelques contacts de taxis dans votre répertoire.

→ Mon article sur la conduite à l’Ile Maurice 

Côté alimentation, vous pourrez retrouver la quasi-totalité des produits que vous aviez en métropole, à un prix différent peut-être. On troque volontiers abricots, cerises, pêches contre bananes, papayes, ananas (et litchis pour Noël). Attention aux pesticides, il n’y a pas de “bio” à proprement parler, on parlera plutôt “d’agriculture raisonnée”.

 

Les week-ends à l’Ile Maurice

Les week-ends ne sont pas de simples week-ends et nous donnent l’impression d’être en vacances, la mer n’étant jamais bien loin. On profite des tarifs résidents pour avoir des remises dans les grands hôtels. Par contre, pour voyager, vous n’aurez pas le choix que de prendre l’avion et les billets ne sont pas donnés malheureusement.

La culture et la société mauricienne

Les Mauriciens c’est un melting pot de plusieurs communautés. Ils sont Indiens, Musulmans, Créoles, Chinois, Caucasiens / Blancs. Les fêtes de toutes ces communautés sont célébrées dans le calendrier mauricien avec 15 jours fériés par an.

On est invité dans des mariages indiens où l’on mange un “7 caris” avec les mains, ou un mariage musulman où on y déguste le savoureux “briani”.

A Divali, la fête des lumières chez les hindous, on se verra offrir des gâteaux par les voisins, amis ou collègues. Je constate une tolérance entre toutes ces communautés qui se respectent mutuellement.

Les enfants et l’éducation

Nos 2 enfants sont nés à l’Ile Maurice et une assurance santé est fortement recommandée qu’elle soit internationale ou locale. Mes accouchements se sont très bien déroulés et j’ai été satisfaite des soins médicaux prodigués sur place (je parle ici des services en clinique privée).

Dans tous les cas, la question de l’école s’est vite posée. Nous avons longuement hésité entre les écoles internationales et les écoles françaises sur place. J’ai beaucoup discuté avec mes amies maman qui m’ont fait un retour d’expérience sur les écoles de leurs enfants. Le coût de ces écoles n’est pas négligeable comparé aux écoles locales. Ces frais de scolarité en établissement privé représentent un vrai budget. Il faut le prendre absolument en considération lors d’un projet d’expatriation.

Dans tous les cas, nous avons pré-inscrit les enfants dans différents établissements. Nous nous laissons du temps pour réfléchir au choix final.

A l’heure actuelle, nous privilégions l’enseignement français dans les établissements AEFE de l’île. L’anglais est une matière mise en avant dès le plus jeune âge ici, plus qu’en France.

Les enfants étant encore petits pour l’instant, nous les avons inscrits en crèche et maternelle mauricienne en raison de leur proximité avec notre lieu de vie. Nous envisageons d’ailleurs de déménager afin de nous rapprocher des établissements scolaires comme nous travaillons mon mari et moi tous les 2 depuis la maison.

Les loisirs et les activités

Bien sûr, vous pourrez faire du snorkeling, de la plongée, du kitesurf (au Morne), de la natation, du surf. Cependant, il n’y a pas que la plage et les sports nautiques à l’Ile Maurice.

En hiver, de mai à septembre, c’est la saison des randonnées et trails. Vous pouvez découvrir une Ile Maurice différente, brute, plus verte et encore préservée. Je ne vous parle pas de la tendance du paddle-tennis qui fait fureur en ce moment.

Pour les enfants, vous trouverez également parc animalier, zoo, club d’équitation, oceanarium, et autres aires de jeux en intérieur.

→ Mon article sur les activités à faire les enfants

Casela
Casela
Odysseo aquarium oceanarium
Odysseo

Conclusion et bilan

Après 6 ans sur place, je suis contente de ma vie ici. Dans l’ensemble, il y a plus de positif que de négatif. J’ai une qualité de vie supérieure à celle que j’avais en région parisienne c’est certain.

La vie est certes différente de celle que j’aurais menée si j’étais restée en métropole. Je suis ravie de pouvoir offrir à mes enfants l’opportunité de grandir dans un pays multiculturel, d’apprendre plusieurs langues dès le plus jeune âge et tout cela dans un environnement safe.

Un point important pour nous, c’est qu’il s’agissait d’un projet de couple et nous avions beaucoup discuté de nos souhaits et de nos attentes. L’expatriation nous a confronté à de nombreux questionnements, parfois quelques conflits dans le couple. En effet, d’un jour à l’autre nous nous sommes retrouvés juste à 2. Les amis et la famille n’étant plus là, il n’y avait plus que nous 2 du moins au début.

L’expatriation reste une expérience de vie enrichissante qu’elle soit de longue ou de courte durée. Malgré le fait de parler français et la proximité avec la Réunion, Maurice n’est pas la France. Il s’agit d’une réelle expatriation et vaut mieux s’y être préparé.

Bilan de nos 4 ans d’expatriation à l’Ile Maurice

J’espère que mon site vous apporte des informations utiles.

Si vous souhaitez-vous aussi sauter le pas, pourquoi ne pas vous faire accompagner ?

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